Autor/s de la URV: Simonsen, Michèle
Paraules clau: performance orale virelangue ATU 2015 ATU 2016 randonné
Resum: Je vous propose de nous interroger sur la nature et le statut des randonnées –contes énumératifs–à partir du conte Wee Wee Woman (ATU 2016). Ce conte exemplifie les difficultésque soulève la classification des randonnées. Les catalogues AT et ATU semblentutiliser la répétition du mot « tout petit » comme seul critère de distinction. Or la descriptionqu’ils donnent de ce conte-type ne s’applique qu’à certaines des versions connues.A la différence de certaines randonnées comme The Goat who would not Go HomeATU 2015, le conte Wee wee Woman ne peut pas être relié à quelque usage religieux ourituel, et il est peu probable qu’il ait jamais été utilisé à des fins didactiques. Sous sesformes les plus simples, c’est presque un conte d’attrape, qui frustre l’auditeur dans sonattente d’un vrai récit complet. On peut y voir une parodie de conte, l’exploration facétieusedes limites de la narratologie. Jusqu’où peut-on pousser la simplicité d’un énoncé,et la trivialité de ses détails, avant qu’il cesse d’être un récit? Par ailleurs, cette randonnée,plus que d’autres peut-être, a un fort élément de virelangue (« tongue-twister »).Plus que tous les autres types de contes, les randonnées ne prennent tout leur sens quedans une performance orale.
Any de publicació de la revista: 2013
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