Revistes Publicacions URV: Estudis de Literatura Oral Popular = Studies in Oral Folk Literature> 2013

Les randonnées (contes énumératifs) – Entre récits, virelangues et facéties

  • Identification data

    Identifier: RP:178
    Authors:
    Simonsen, Michèle
    Abstract:
    Je vous propose de nous interroger sur la nature et le statut des randonnées –contes énumératifs–à partir du conte Wee Wee Woman (ATU 2016). Ce conte exemplifie les difficultésque soulève la classification des randonnées. Les catalogues AT et ATU semblentutiliser la répétition du mot « tout petit » comme seul critère de distinction. Or la descriptionqu’ils donnent de ce conte-type ne s’applique qu’à certaines des versions connues.A la différence de certaines randonnées comme The Goat who would not Go HomeATU 2015, le conte Wee wee Woman ne peut pas être relié à quelque usage religieux ourituel, et il est peu probable qu’il ait jamais été utilisé à des fins didactiques. Sous sesformes les plus simples, c’est presque un conte d’attrape, qui frustre l’auditeur dans sonattente d’un vrai récit complet. On peut y voir une parodie de conte, l’exploration facétieusedes limites de la narratologie. Jusqu’où peut-on pousser la simplicité d’un énoncé,et la trivialité de ses détails, avant qu’il cesse d’être un récit? Par ailleurs, cette randonnée,plus que d’autres peut-être, a un fort élément de virelangue (« tongue-twister »).Plus que tous les autres types de contes, les randonnées ne prennent tout leur sens quedans une performance orale.
  • Others:

    URV's Author/s: Simonsen, Michèle
    Keywords: performance orale virelangue ATU 2015 ATU 2016 randonné
    Abstract: Je vous propose de nous interroger sur la nature et le statut des randonnées –contes énumératifs–à partir du conte Wee Wee Woman (ATU 2016). Ce conte exemplifie les difficultésque soulève la classification des randonnées. Les catalogues AT et ATU semblentutiliser la répétition du mot « tout petit » comme seul critère de distinction. Or la descriptionqu’ils donnent de ce conte-type ne s’applique qu’à certaines des versions connues.A la différence de certaines randonnées comme The Goat who would not Go HomeATU 2015, le conte Wee wee Woman ne peut pas être relié à quelque usage religieux ourituel, et il est peu probable qu’il ait jamais été utilisé à des fins didactiques. Sous sesformes les plus simples, c’est presque un conte d’attrape, qui frustre l’auditeur dans sonattente d’un vrai récit complet. On peut y voir une parodie de conte, l’exploration facétieusedes limites de la narratologie. Jusqu’où peut-on pousser la simplicité d’un énoncé,et la trivialité de ses détails, avant qu’il cesse d’être un récit? Par ailleurs, cette randonnée,plus que d’autres peut-être, a un fort élément de virelangue (« tongue-twister »).Plus que tous les autres types de contes, les randonnées ne prennent tout leur sens quedans une performance orale.
    Journal publication year: 2013
    Publication Type: info:eu-repo/semantics/publishedVersion info:eu-repo/semantics/article
  • Keywords:

    performance orale
    virelangue
    ATU 2015
    ATU 2016
    randonné
  • Documents:

  • Cerca a google

    Search to google scholar